Soucis bancaires : quelles solutions peut-on envisager ?

solutions peut-on envisager

l'État met en place une stratégie d’éducation financière de la population. Quels sont les avantages ?

Les atouts majeurs de l’éducation financière pour faire face aux difficultés

Une stratégie qui a pour objectif de renforcer la connaissance des risques financiers, les droits en matière financière, d’éclaircir certains points pour faire un choix en connaissance de cause et prendre les bonnes décisions pour prévenir ou régler les soucis financiers. Ainsi, l’éducation financière présente des atouts majeurs pour un particulier qui souhaite optimiser la gestion de son capital et prévenir toute situation financière imprévue. Plusieurs sites pédagogiques sur les finances à l’image de www.mesquestionsdargent.fr sont maintenant disponibles en ligne. Ce sont des portails d’informations sur toutes les questions financières. La consultation des informations est en principe gratuite et ne nécessite pas une inscription préalable. Les banques sont principalement des acteurs du marché financier. Face aux difficultés financières, il convient de bien gérer votre compte pour éviter les soucis avec votre banquier.

Pourquoi éviter l’émission d’un chèque sans provision ?

Un chèque sans provision figure parmi l’un des grands soucis bancaires. Un risque qu’il faut éviter à tout prix. On parle de chèque sans provision lorsque le solde de compte bancaire de l’émetteur est insuffisant pour régler la somme au bénéficiaire. Le banquier prévoit une sanction à travers l’interdiction bancaire à l’encontre d’un émetteur de chèque sans provision. Le refus de paiement d’un chèque sans provision par la banque doit être précédé d’une information préalable du client sur les effets de l’émission. Ainsi, le client peut constituer une provision sinon, la banque est tenue de rejeter le chèque et avertit la Banque de France dans un délai de deux jours. Elle adresse une lettre d’injonction au client émetteur. Une lettre qui oblige l’émetteur à restituer les autres chèques et qui l’interdit l’émission d’un chèque pendant cinq ans. Cette sanction frappe tous les comptes personnels ouverts au nom du client. Elle s’étend aux autres titulaires pour les comptes joints ou comptes indivis, une conséquence du principe de responsabilité solidaire sur la provision du compte. Des frais bancaires importants sont dus en cas de rejet de chèque. Son montant s’élève à 50 Euros pour un chèque sans provision supérieur à 50 Euros et fixé à 30 Euros pour un chèque inférieur ou égal à 30 Euros. Si le bénéficiaire tente encore de présenter le chèque à l’encaissement, l’émetteur devra payer des nouveaux frais. Toutefois, il peut demander le remboursement de ces nouveaux frais sur le même paiement.

Comment faire face à une interdiction bancaire ?

Il existe une possibilité de régularisation de l’incident de paiement. Cette régularisation met fin à la durée de l’interdiction bancaire. La réglementation prévoit trois modes de régularisation. Il faut régler la somme due au créancier et reconstituer suffisamment la provision du compte bancaire. L’émetteur peut régler la somme au bénéficiaire par d’autres moyens. La restitution du chèque au banquier servira de preuve de régularisation. Le troisième mode régularisation consiste à bloquer la somme égale au montant du chèque pour assurer son paiement. Il existe une solution quand même aux interdits bancaires de pouvoir utiliser le compte, mais avec des frais bancaires réduits à travers une gamme des moyens de paiement alternatif. En principe, c’est une offre proposée par les banques avec un tarif réduit. Une solution pour les clients en difficulté, ce dispositif offre une réduction de 50 % des frais bancaires. Une situation embarrassante, il arrive que le banquier décide de clôturer votre compte avec un préavis. Vous n’avez qu’à faire valoir votre droit au compte. Ce dispositif oblige le banquier à faire une demande de votre droit au compte auprès de la Banque de France. Vous allez changer de banque et c’est cette dernière qui va désigner votre nouvel établissement bancaire.